
Explorateur
Visiteur de la natureMon chemin
« Ton analyse prend en compte les différents points de vue, elle sort du cadre égocentrique national, dépasse les frontières pour atteindre une vision transnationale, universelle. »
Ce commentaire, je l’ai reçu de ma professeure d’histoire au collège pour une copie sur l’une des guerres mondiales. Magnifique compliment, je ne l’ai jamais oublié. J’avais aux alentours des 12 ans. Je m’en souviens, que ce soit notable m’avait surpris. D’un côté ou de l’autre d’une frontière, nous restons les mêmes êtres humains. Je le pensais en l’an 2000, j’en suis d’autant plus convaincu aujourd’hui.
10 ans après, j’allais jeter mon premier coup d’œil en dehors de l’Europe avec le projet co-réalisé avec Noémie Asiattitude. Objectif : aller à la rencontre des autres pour découvrir d’autres façons de vivre. Plus que cela, nous y avons trouvé de nouvelles logiques, de nouvelles façons de raisonner qui nous imposaient un regard critique sur nous-même, sur notre conception du monde et notre place en son sein. Le premier choc de ce voyage m’avait pourtant atteint avant même de partir. Nous exposions notre projet devant les enfants d’une école avec laquelle nous avions noué un partenariat. Je m’attendais à de l’enthousiasme enfantin et insouciant, ils étaient paniqués. Ils craignaient que nous ne puissions pas maintenir nos habitudes « à la française ». Ils étaient apeurés comme si nous allions explorer une autre planète dont aucun n’était encore revenu. Bien heureusement, nos 17 000 kilomètres à vélo à travers les steppes d’Asie Centrale, les hautes montagnes himalayennes et les déserts de Gobi ou du Karakorum n’ont pas été vains. Après la rencontre de peuples asiatiques de 20 pays dont nous avons essayé de retranscrire les façons de penser, de vivre et leur vision a changé. Eux aussi étaient désormais charmés par ce que la nature et la diversité humaine peuvent nous réserver.
10 nouvelles années se sont écoulées. Des années pendant lesquelles j’ai cherché ma place, réfléchie à ma vocation, essayé différents milieux professionnels : communication, restauration, politique, cinéma. Je m’aperçois que c’est surtout une période pendant laquelle j’ai oublié ce qui m’anime le plus : découvrir, apprendre et le transmettre. Aller de l’autre côté des frontières artificielles ou naturelles pour m’enrichir et le partager. Alors peut-être ce chemin de l’aventure n’a pas de balise et est encore obscur. C’est malgré tout le mien, celui que je sais devoir suivre. Je dois le tracer, le défricher, le rendre accueillant pour pouvoir inviter toujours plus de monde à regarder vers l’horizon qui selon moi doit nous guider.

En attendant de ce savoir ce que cette nouvelle décennie me réservera, je commencecelle-ci par l’Amérique. Je ne peux pas attendre d’organiser, de planifier, de peaufiner mon expédition comme il est nécessaire. Mon sac à dos pèse 6 kg, j’ai sûrement oublié des choses, mais c’est vital pour moi de partir vite. Pourquoi l’Amérique ? Pourquoi la Colombie ? Pourquoi en pirogue ? Je peux trouver des arguments sans problème, cependant la vérité, c’est qu’à l’autre bout du monde, j’aurais pu tout autant trouver ce que je cherche, le contact avec la nature, un émerveillement quotidien et un engagement complet de mon corps dans une nouvelle aventure.
Comme beaucoup, je suis anxieux à propos de l’avenir de notre planète. La Terre est belle, riche, forte, mais elle n’en est pas moins sensible, vulnérable et destructible. Ma conviction : c’est en allant à l’écoute de la nature, en cherchant à travailler conjointement avec elle, en liant notre façon de penser à la sienne et en adoptant son rythme que nous parviendrons à l’équilibre. A travers le monde, beaucoup le font déjà, je veux aller les écouter et apprendre auprès d’eux. Parfois, c’est la nature qui fait le travail seul, je veux lui rendre hommage, la mettre en avant et exposer son œuvre. Voilà mon chemin, reste à avancer pour savoir où il me mènera et vous mènera si vous désirez me suivre.
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Quel est le programme
La nature. Le mot n’aurais même pas besoin d’être expliqué, agrémenté ou poétisé. Il se suffit à lui-même. Elle se suffit a elle-même. Chacun ses divinités, c’est la mienne, elle me fascine, me surprend et m’instruit. C’est à son service que je œuvrer. Le programme n’est pas moins ambitieux qu’apprendre quotidiennement, s’enrichir continuellement et passer le temoin à ceux qui, comme moi, la place au-dessus de tout. Soyons même présomptueux, cherchons même à convaincre les sceptiques. Comment ? Peu importe. Les projets devrons toujours se réinventer et trouver de nouvelles voix pour avoir de la répercution.
J’aime bien aussi me dépacer, chercher les limites que mon corp puisse endurer, atteindre le moment où c’est la force moral qui fait avancer. La nature est un terrain de jeu sans fin pour cela : montagne, mer, chaleur, froid, désert et qui sait, un jour, l’espace. J’ai envie de tout, de découverte surtout. Je ne suis pas hors du commun, athlète je le suis sûrement devenu à force d’objectifs, mais je n’avais pas de disposition particulière pour cela. Quête personnelle, le dépassement m’aide dans mon éternel objectif, repousser les frontières.